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Comprendre l’impact positif de la RSE sur les entreprises

Qu’est-ce que la RSE ?

Elle repose sur l'ISO 26000 qui est une norme de l'Organisation Internationale de normalisation. Elle établit les lignes directrices relatives à la Responsabilité Sociétales des Entreprises. Ces lignes constituent un guide pour les entreprises et les organismes publics afin qu'ils intègrent le développement durable dans la conduite de leur activité.

La norme ISO 26000 définit la RSE comme « la responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l'environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ; qui prend en compte les attentes des parties prenantes ; respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement ; qui est intégré dans l'ensemble de l'organisation et mis en œuvre dans ses relations ».

Pour sa part, la Commission Européenne définit la RSE comme « l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. »

La Responsabilité Sociétale des Entreprises est aujourd’hui un enjeu incontournable pour les entreprises qui cherchent à adopter une approche durable, responsable et éthique . Elle concerne les entreprises de tous secteurs et de toutes tailles.

Principaux piliers de la RSE

La RSE repose sur 4 piliers principaux :

  • La gouvernance et l’innovation : la direction de l’entreprise doit se confronter à ses enjeux de moyen et long termes. Réduction de la dépendance aux énergies fossiles, risques climatiques, résilience de l’activité, cybercriminalité, réduction des émissions de gaz à effet serre, éco-conception et économie circulaire. Face à ces enjeux réels, la gouvernance de l’entreprise doit s’interroger sur les opportunités et les risques qu’ils présentent pour le développement et la pérennité de l’activité. Répondre à ces enjeux va donner une vision de moyen et long termes sur la conduite de l’activité et la stratégie d’adaptation.

  • L’attractivité employeur (pilier social) : le chef d’entreprise va chercher à améliorer de manière continue les conditions et la qualité de vie au travail pour faire de ses collaborateurs des ambassadeurs. Il va fidéliser ses équipes en donnant du sens à leur travail, en développant la transversalité dans le management et le partage des infos, en partageant culture et valeurs de l’entreprise. Ces atouts internes vont permettre à l’entreprise de renforcer son attractivité lors des recrutements et de se bâtir une marque employeur (qui ne repose pas que sur le volet social).

  • L’éthique commerciale (pilier économique) : l’entreprise va s’intéresser à la conduite de son activité et à la qualité de ses relations avec ses parties prenantes externes et notamment ses clients et fournisseurs. Sont-ils satisfaits de nos produits et/ou prestations ? Comment les améliorer ? Comment les fidéliser ? Comment développer des circuits courts, qui au plan environnemental peuvent me permettre de réduire les émissions de CO2 liées à mon activité. Mes fournisseurs ont-ils des pratiques respectueuses de l’environnement et de leurs salariés ? Ai-je un risque prévisible de rupture dans ma chaine d’approvisionnement ? L’entreprise va également regarder comment elle peut renforcer ses interactions au plan local au travers d’actions de mécénat et/ou sponsoring, mais aussi en interagissant avec les structures de l’économie sociale et solidaire telles que les entreprises adaptées et les établissements et services d’aide par le travail (ESAT).

  • La préservation des ressources (pilier environnemental) : l’entreprise va travailler à la réduction de ses différentes consommations en eau et énergie, identifier ses sources de pollution pour les supprimer, baisser l’impact carbone de son activité, déployer une démarche d’achats durables afin de prendre en compte le coût environnemental d’un bien ou d’un service lors de l’engagement d’une dépense et participer à des actions en faveur de la protection de l’environnement et de restauration de la biodiversité. Cela commence souvent par la réduction de la production des déchets à la source et à leur meilleure valorisation. Le déchet est un coût caché non négligeable pour l’entreprise, qui est facilement optimisable.

Les avantages de l’impact positif de la RSE sur les entreprise

En développant de manière concomitante ces 4 piliers, la mise en place d’une démarche RSE assure à l’entreprise l’obtention de nombreux avantages économiques, sociaux et environnementaux, tout en limitant les risques pesant sur son activité.

En pratique, l’entreprise va matérialiser des avantages (non exhaustifs) qui seront connus de tous en matière de :


Amélioration de la réputation : les entreprises engagées dans la RSE bénéficient d'une bonne réputation. En adoptant des pratiques éthiques, sociales et environnementales, elles gagnent la confiance des clients et de leurs collaborateurs ce qui peut se traduire par une plus grande fidélité à la marque et une meilleure image.

Attractivité de la marque : les entreprises qui adoptent des pratiques socialement responsables ont tendance à attirer et à retenir descollaborateurs talentueux qui vont adhérer aux valeurs de l'entreprise.

Gestion des risques : en tenant compte des problèmes environnementaux et sociaux, les entreprises peuvent réduire les risquesassociés aux litiges, aux réglementations et aux préoccupations croissantes des parties prenantes.

Pour conclure, la RSE va au-delà d'une simple tendance. Elle va devenir une nécessité pour les entreprises qui souhaitent rester les meilleures.

Votre entreprise souhaite mettre en place des pratiques RSE ?



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