Souvent assimilé à la gestion des ressources humaines et aux conditions de travail, le management éthique et durable doit être appréhendé de manière plus large car il concerne l'ensemble des process de fonctionnement d'une entreprise. C'est un socle de règles et de pratiques que l'entreprise va se fixer pour atteindre des objectifs extra-financiers de performance s'inscrivant directement au coeur d'une démarche RSE.
Le management éthique et durable est d’application très concrète et vise à distinguer les bons et les mauvais comportements dans la conduite des affaires. Il va définir un cadre de règles pour évaluer si une pratique et/ou un comportement est acceptable. Les règles et les pratiques sont définies pour diminuer et supprimer certains excès dans la gestion des entreprises, où parfois seul le prix ou la marge compte.
En distinguant les bons des mauvais comportements, il sera plus facile de mettre en place des garde-fou et d’encadrer certaines pratiques :
Réduction de l’utilisation des énergies fossiles,
Recyclage des déchets,
Reconnaissance financière ou non-financière pour les objectifs atteints par les collaborateurs,
Management bienveillant,
Evaluation de la satisfaction clients,
Sélection des fournisseurs selon leurs engagements en RSE,
Réduction des emballages, …
Pour codifier les bonnes pratiques et exclure les mauvaises, les entreprises adoptent généralement un code de déontologie, une charte éthique, une charte anti-corruption ou un code de bonne conduite. Ces outils sont des repères pour les salariés et la direction de l’entreprise dans le sens où ils viennent mettre en perspective des situations et apporter des éléments de compréhension par rapport à l’attitude à adopter. Derrière l’éthique, on va retrouver les notions d’intégrité, d’honnêteté et de transparence.
En pratique, l’éthique doit permettre d’éviter certains abus dans la conduite des affaires d’une entreprise. Par exemple, ne pas contribuer à l’extraction de terres rares en interrogeant ses fournisseurs sur leurs lieux d’approvisionnement, s’assurer des conditions d’hygiène, de santé et de sécurité dans lesquelles les produits sont fabriqués, vérifier le respect de conditions sociales minimales de travail, l'absence de dégradation de l'environnement, …
Les règles et les principes du management éthique et durable vont s’ancrer au sein des 4 domaines d’impacts servant à structurer une démarche RSE sur la base du référentiel RSE 26000 – Performance globale, que notre agence de conseil a développé :
Gouvernance et innovation,
Attractivité employeur,
Ethique commerciale,
Préservation des ressources.
Cette démarche de l’entreprise est purement volontaire, comme la RSE car aucun texte n’impose de mettre en place une démarche de management éthique et durable.
Le management éthique et durable va ainsi permettre de concilier qualité de vie au travail et bien-être des salariés, satisfaction clients, transparence de la relation fournisseurs et réduction de l’impact environnemental.
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